01/02/2012

La Genèse...


La Princesse sans Sommeil a d'abord été une envie. Celle d'une petite forme destinée à tourner partout, et surtout là où on ne va pas, ou pas complètement. Celle d'offrir un espace de création plus large au talent de plasticienne et marionnettiste d'Isabelle Cerclé, ma grande complice depuis 10 ans. 
Voilà pour la motivation, restait à trouver le texte. 

J'ai repensé à un conte qu'Isabelle avait écrit quelques années auparavant. Il évoquait le voyage, l'universalité de la musique, parlait de sommeil capricieux. Confrontée à l'insomnie depuis le décès de mon père, ce texte s'est imposé comme une évidence. Je l'ai adapté pour le théâtre, tout en réfléchissant à la manière de le mettre en scène.

La musique, d'abord. je cherchais un compositeur dont l'oeuvre incitait à la rêverie, avec des accents cinématographiques. La musique de Debussy a rapidement émergé et c'est ainsi que le vieux compositeur a pris ses traits. 

L'onirisme qui se dégageait de l'histoire imposait quelque chose de léger, quelque chose d'irréel tout en restant réaliste. Seules les marionnettes, par leur incroyable capacité à capter l'attention, pouvaient être les interprètes idéaux de Méline, Philéas, Debussy, du Roi Enrubanné... Je rebouclais ainsi sur mon envie initiale de travailler à partir du talent de plasticienne d'Isabelle.

Aurélie Rochman

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